Pendant que Medal Of Honor peine à se renouveler et à renouer avec le succès de ses débuts, l'autre série du FPS hollywoodien n'en finit pas de surprendre en maintenant son niveau de qualité à travers les épisodes. Cette fois, Call Of Duty laisse derrière lui ses vieilles habitudes de la Seconde Guerre pour nous plonger dans un conflit fictif qui en fait sans aucun doute le meilleur volet de la série, mais également le plus dramatiquement court.
Malgré l'excellence des animations ou des effets spéciaux, Call Of Duty 4 laisse un arrière-goût déplaisant quand on regarde certaines textures de trop près ou qu'on commence à tester les limites de la physique. C'est regrettable car si dans le feu de l'action on n'y prête pas attention, une fois qu'on a noté ces points de détails on a du mal à les oublier. On souffle le chaud et le froid chez Infinity Ward.
Parfaitement fidèle à ses propres codes, Call Of Duty 4 se veut accessible et se présente comme une succession de missions mises en scène avec un véritable talent de cinéaste. Difficile, à moins d'être allergique au genre, de ne pas se prendre complètement au jeu. On aurait peut-être simplement pu se passer d'une ou deux phases un peu plus maladroites (le rail shooting a-t-il encore un réel intérêt ?).
Comme d'habitude, pas de miracle, ceux qui sont réfractaires aux FPS scriptés ont peu de chance de changer d'idée. En revanche, les joueurs qui savent faire abstraction des skills pour se perdre dans un jeu fortement et habilement scénarisé trouveront là un véritable Graal. Sans conteste, voilà le meilleur volet de la série dont la plus judicieuse idée aura été de laisser tomber la Seconde Guerre mondiale. Ceux qui attendaient un grand show sont servis. L'ensemble ne va pourtant pas sans défauts, avec une physique finalement bien décevante et surtout une durée de vie en solo qui donne à réfléchir.
UN TRAILER BIEN FOUTU[Edit Brolytrix] Veuillez m'excusez pour l'edit mais la 5ème image n'était pa de COD4 mais COD6. De rien.